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Le Sublimes ‘Libertador’ devient la seconde édition (LCDH) de la marque, après le Bolivar Cervantes ‘Gold Medal ‘sortie en 2007 puis finalement interrompu en 2011. Seule différence notable pour celui-ci, ce cigare est une série exclusive, un millésime de 2013 disponible jusqu’à épuisement des stocks, contrairement aux autres éditions (LCDH ) non exclusives ! Pour les Béotiens des appellations, cette abréviation signifie un cigare vendu exclusivement dans les franchises Habano ‘La Casa Del Habano’ bien reconnaissable par l’ajout d’une petite bague supplémentaire logotyper or, de couleur bordeaux très identifiable entre toutes.
Après une petite déception la semaine dernière concernant le Geniales ‘Presidente’ ( édition Suiza ), mon ami Fabrizio au vu de ma critique acerbe, m’a généreusement offert un ‘Libertador’ pour passer le goût de l’autre ! « Bien meilleur ! » m’a-t-il affirmé. Eh bien soit, passons le au banc d’essais pour une petite autopsie.
Visuellement, l’aspect soigné révèle un cigare très élégant, cintré d’une cape finement ajustée et nervuré, d’une belle résonance de forme pour son toucher. Celui-ci exalte de jolies flagrances subtiles de chocolat au lait, de foin printanier et de boisé. Un bouquet de bon augure qui chatouille le nez avec miséricorde. Atchoum ! Désolé, surement le rhume des foins. A crudo, je note un fond lourd de type « benzène/ pétrole » même si le terme semble extrême et peu poétique, je le trouve assez juste comme perception et non dégradant. Dans le vin cette dénomination est une dominante minérale que l’on trouve dans les vins jeunes par exemple comme le Riesling de la vallée du Rhin. Ne soyez donc pas outré par cette désignation !
Dès l’allumage, les cinq premières minutes offrent de suite un sentiment agréable et rond d’un équilibre substantiel et sans hiatus. Une belle entrée sur scène sans se prendre les pieds dans le tapis.
Dans un premier temps, après environ 15 minutes de redondance onctueuse et soumise. C’est maintenant une sensation de puissance tout en retenue qui semble asseoir cette dégustation. Sa consistance moyenne est toutefois suffisante pour le moment dans cette mise en bouche harmonieuse, sans trop intensité mais suffisamment présente pour en attendre plus encore. Mes notes évocatrices partitionnent cette musique entre terre et cèdre, poivre, chocolat au lait et miel apportent une suavité de fumage d’un bel agrément. D’ailleurs la cendre foncée conforte bien mon sentiment, celle d’une complexité aromatique plaisante et évolutive. Cette première partie ne fait pas une entrée fracassante, mais elle distille savamment avec bienveillance son caractère frugal.
Dans cette seconde partie, la scénographie gustative de ce Sublimes reste fidèle au scénario initial, l’histoire rondement menée se prolonge grassement et onctueusement vers des saveurs terreuses, de crème brulé, poivre noir et de fourrage d’été. Une constance agréable qui très progressivement évolue vers une sensation plus consistante après 45 minutes ! Ce Bolivar, tel le Léviathan dans les profondeurs obscures des océans évite de faire des vagues et prend tout son temps pour refaire surface de manière intelligible. Un deuxième temps plutôt endémique au niveau des saveurs mais transitoire pour ce qui est de sa corpulence, délivré par une puissance plus présente et maîtrisée vers une évolution plus grave, plus symphonique.
En effet, cette 3e partie s’annonce bien plus capiteuse et roborative ! Sous forme d’avertissement, ce ‘Libertador’ dégaine l’épée du fourreau, maugréant à qui veut l’entendre « attention la suite risque de secouer les plus fragiles d’entre vous ! » Les arômes s’assombrissent vers des notes graves d’espresso, de clou de girofle et de terre brûlé. Très intense mais toutefois agréable sur la longueur, ne soyez pas trop vif sur le tirage au risque de vous anesthésier le gosier définitivement ! Un final puissant et saisissant de contraste, fidèle à son rang ce Sublimes embrasse fougueusement les papilles. Personnes sensibles s’abstenir ou arrêtez-vous à la moitié, mais quel dommage !
Dans l’ensemble, ce Bolivar est un excellent premier choix, de manière crescendo il sait se montrer docile dans une première phase, puis tout doucement au fil des transitions il prend confiance en lui, offrant un trait de caractère plus affirmé sur la fin. Ma note de cœur 17/20.
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Origine: tripe: Cuba, Sous-cape: Cuba, cape: Cuba
- Format: double robusto
- Taille: 164mm x 21,5mm
- Bague: 54
- Poids: 19.3gr
- Année: 2013
- Prix: 25€ environ ( Suisse )
très mauvais/ de 1 à 4
sans intérêt/ de 5 à 8
bon/ de 9 à 12
très bon/ de 13 à 16
excellent/ de 17 à 20